Le travail de Franck Lestard interrogent tour à tour : l’icône, la vanité, la représentation, l’effacement, la dilution, et ou par delà la grande présence qu’ils dégagent, ces « portraits » d’animaux semblent toujours directement menacés par ce qui les a fait “naître”. Traités à l’encre et à l’aquarelle ils dégoulinent à l’image de ces glaçons menacés par la chaleur de l’été, portant en eux-mêmes et à l’instant même de leur apparaître, leur disparaître. Un apparaître et un disparaître que nous avons tous vécu en présence d’un animal sauvage où seule l’impression d’un « frôlement » persiste.

Jean Marc Cerino